Suivez les pas d’Anne-Gaëlle Laborde-Ceyrac à la découverte de « l’histoire passionnante de cette ville de commerce, tiraillée entre deux couronnes ». Dans un article dédié, la journaliste de J’aime mon patrimoine revient sur sa découverte de Rouen aux côtés de nos guides.

1ère escale : le donjon !

À peine sortie de la gare, Rouen et son patrimoine historique se révèlent déjà puisqu’au détour d’une rue avoisinante, se dresse le donjon. C’est là que débute la visite d’Anne-Gaëlle :

« Imaginez : 10 tours imposantes, dont le donjon est la plus importante, une enceinte polygonale et des fossés secs de plusieurs mètres… Le château de Rouen, construit entre 1204 et 1210, par le roi Philippe Auguste, apparaît comme une forteresse imprenable. »

Incontournables de la découverte de Rouen, c’est à l’Historial Jeanne d’Arc et à l’Aître Saint-Maclou, au cœur du centre historique, que se poursuit la visite.

Au cœur du procès de Jeanne

« Après avoir foulé les mêmes pierres qu’elle au Donjon de Rouen, découvrez l’Historial Jeanne d’Arc, au sein de l’ancien palais archiépiscopal gothique, accolé à la cathédrale de Rouen.


Pour tout comprendre du personnage de Jeanne d’Arc, de son histoire et de son rôle clef dans la guerre de Cent Ans, l’Historial Jeanne d’Arc vous propose un parcours immersif, au cœur du XVe siècle. »

L’Aître, un joyau insolite

« Au XVIe siècle, de nouvelles épidémies frappent Rouen et le manque de place se fait à nouveau sentir dans le cimetière. Entre 1526 et 1533, trois galeries sont élevées, autour de l’aître Saint-Maclou, afin de servir d’ossuaires. Les ossements sont déterrés du cimetière pour être placés, à la vue de tous, dans des greniers ajourés. Les colonnes de pierres soutenant ces galeries sont ornées d’un décor particulier : une danse macabre. »

Véritable coup de cœur, la visite de la Maison Sublime a suscité l’intérêt et l’émotion :

La Maison Sublime

Dès le XIIIe siècle, les Juifs voient leur liberté de circuler et de commercer se restreindre, et ce dans toute la France. Interdiction d’habiter à la campagne, interdiction de pratiquer l’usure (prêt à intérêt), obligation de porter un signe distinctif, les contraintes se multiplient jusqu’à ce que leur expulsion de France soit ordonnée par Philippe le Bel, en 1306.


La Maison Sublime semble pourtant avoir subsisté après cet événement, elle aurait été détruite vers 1429 ou 1550.

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